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Petit trafic frontalier aux frontières terrestres extérieures des États membres (débat)


Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, en ouvrant les frontières entre les États membres des Communautés européennes et en établissant les quatre libertés de l’Union européenne, nous avons créé, en Europe, l’une des sociétés les plus libres au monde. Cependant, étant donné que la liberté n’est rien sans la sécurité, nous accordons une grande importance à la sécurité des frontières extérieures ainsi créées à l’est, dans les Balkans et en Méditerranée, cette dernière rencontrant des problèmes propres particulièrement graves. Ces frontières devant être les plus sûres possible, l’utilisation des technologies les plus modernes sera indispensable. En même temps, elles doivent être également aussi flexibles que possible, afin de ne pas imposer de restrictions inutiles aux entreprises des zones frontalières et aux frontaliers.

À cet effet, deux éléments sont nécessaires. Premièrement, il faut une administration intégrée de la frontière, c’est-à-dire une administration partagée par les autorités douanières et la police frontalière. Malheureusement, cette administration intégrée ne peut pas toujours être garantie, mais elle doit également être partagée avec les pays voisins. En réalité, une frontière n’est vraiment sûre et flexible que lorsque les deux côtés de celle-ci collaborent le plus étroitement possible et l’une des tâches de notre nouvelle politique de voisinage consiste indubitablement à faire en sorte que les deux côtés abordent conjointement cet aspect de la sécurité bilatérale.

Deuxièmement, nous devons créer une «carte de travailleur frontalier» - l’expression «permis délivré en vue du franchissement local de la frontière» est magnifique, mais elle est très longue et donne une impression de bureaucratie - pour les frontaliers qui doivent franchir la frontière fréquemment. Ce n’est qu’en mettant en place ces deux éléments que nous pourrons empêcher les habitants des nouvelles zones frontalières de subir des préjudices inutiles.

(Applaudissements)